Le silicium

On retrouve le silicium dans les panneaux photovoltaïques sous quatre formes :

• Silicium polycristallin
• Silicium monocristallin
• Silicium en ruban
• Silicium amorphe

Le silicium polycristallin (45% du marché mondial) offre un rendement intéressant (12 à 15%) pour des coûts de fabrication modérés car pendant longtemps, il a profité des déchets de l’industrie électronique. Cepandant, cet avantage a tendance à s’estomper avec les progrès de l’industrie électronique (réduction des déchets) et l’augmentation des besoins du marché photovoltaïque.

Le silicium monocristallin (40 % du marché mondial) a un rendement légèrement supérieur au silicium polycristallin (15 à 18%), mais sa fabrication à partir de minerai est plus délicate et donc plus coûteuse.

Le silicium en ruban (2% du marché mondial) est une variante récente dont l’intérêt principal est d’éviter les pertes de découpe des lingots. Son rendement est équivalent à celui du polycristallin (12 à 15%).

Le silicium amorphe (5% du marché mondial) est une variante "couches minces". Son rendement est bien inférieur à celui des filières cristallines (6%) mais son coût est aussi nettement plus bas. La première filière "couche mince" a souffert de problèmes de dégradation rapide du rendement qui l’ont longtemps handicapé. Aujourd'hui, ces problèmes sont résolus et le silicium amorphe est prioritairement utilisé pour les toutes petites puissances nécessaires aux objets portables et pour fabriquer des modules plus ou moins souples que l’on trouve notamment sur les bâches de couverture.

Voir aussi > Les technologies de fabrication des panneaux photovoltaïques

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